Les lois sur la dépollution se durcissent chaque année. Voici un résumé des grandes dates à partir desquelles certaines substances sont devenues interdites.
En Suisse, la grande majorité des bâtiments construits avant 1990 – avant son interdiction par le conseil fédéral – renferment des matériaux contenant de l’amiante (voir plus bas « Où trouve-t-on de l’amiante ? »). Par principe, tant que ces constructions sont en bon état, les matériaux ne libèrent pas de fibres d’amiante. Ainsi, l’exposition à la pollution par l’amiante n’est pas suffisante pour initier des travaux de désamiantage.
Il est nécessaire de faire appel à une entreprise de désamiantage lorsque survient une libération de fibres d’amiante. Notamment lorsque des personnes sont exposées ou qu’une contamination de l’environnement est prévisible.
Une société de désamiantage doit donc être mandatée, par exemple, dans les cas de figures suivants :
Lors d’un chantier (construction, rénovation, démolition, …), il est parfois difficile de déterminer la présence ou non d’amiante (ou d’autres polluants) au sein des bâtiments. Avant d’engager les travaux, nous proposons de réaliser un diagnostic amiante pour valider ou non la présence d’amiante dans les matériaux de construction. Cette première étape permettra de déclencher les mesures nécessaires de désamiantage.
Nous sommes à votre écoute à votre disposition pour recueillir vos besoins et formuler un prix pour des travaux de désamiantage.
Les polychlorobiphényles (PCB) sont des perturbateurs endocriniens cancérigènes très utilisées dans le passé dans les installations électriques, les joints de dilatation et certaines peintures.
Un assainissement doit être réalisé dans les cas de figures suivants :
Un métal lourd utilisé sous forme de pigments dans les peintures, les laques et les peintures anticorrosion, mais aussi dans des canalisations d’évacuation des eaux usées et sous forme de feuilles sur des couvertures de toitures.
Le plomb est présent dans les peintures dans près de la moitié des bâtiments genevois datant d’avant 2005.
L’HBCD est un composé bromé qui a été principalement utilisé comme retardateur de flamme dans les matériaux en polystyrène destinés à l’isolation des bâtiments jusqu’en 2016.
Ce polluant se retrouve à différents endroits d’un bâtiment : combles perdus, rampants, toiture, murs intérieurs, murs extérieurs, sol, etc.
La population la plus touchée concerne les enfants : en portant régulièrement des objets à la bouche, ils ingèrent le plomb contenu dans les écailles de peinture. Les conséquences sont graves et permanentes : pertes de mémoire et ralentissement de la croissance.
Les HAP sont présents dans les colles et les revêtements contenant du goudron, par exemple dans les colles de parquet, les colles pour d’autres revêtements de sol, les peintures/enduits d’étanchéité (= revêtements), etc. Le goudron ou le bitume a également été utilisé dans les carreaux d’asphalte ou l’asphalte coulé. Ces matériaux de construction sont reconnaissables à leur couleur noire et souvent à l’odeur caractéristique du goudron.
Lors de travaux touchant les matériaux contenant des HAP, un risque d’exposition à des particules de poussière ou à des émissions gazeuses (échauffement) est possible. Aussi, en cas de travaux mécaniques de type décapage, ponçage, sur les colles et revêtements en question, des émissions gazeuses (échauffement) peuvent se produire également.